Bureau à cylindre Louis XVI

Estampillé David Roentgen (1743-1807, maître à Paris le 24 mai 1780).
Époque : fin du règne de Louis XVI, ca 1785-1789.
Matériaux : bâti de chêne, placage d’acajou ramageux, garniture de laiton et de bronze doré.
Dimensions : H. 128,5 – L. 130 – P. 69 cm (95 cm avec le plateau coulissant).
Lieu de conservation : ancienne collection particulière suisse.

Bureau à cylindre Louis XVI estampillé David Roentgen, placage d'acajou sur bâti de chêne, bronze ciselé et doré, Paris, ca 1785-1789. Copyright © 2010 Olivier Bauermeister

Bureau à cylindre Louis XVI estampillé David Roentgen, placage d'acajou sur bâti de chêne, bronze ciselé et doré, Paris, ca 1785-1789. Copyright © 2010 Olivier Bauermeister

Description

Reposant sur quatre pieds gaines, la partie inférieure du bureau comporte un tiroir central flanqué de deux corps latéraux dotés chacun de deux tiroirs. L’intérieur du cylindre se compose de casiers distribués en trois registres séparés par des pilastres cannelés. Trois tiroirs occupent la partie basse : l’un faisant toute la largeur du bureau, les deux autres placés juste au-dessus, dans les registres extérieurs. Le cylindre est surmonté d’un gradin doté de quatre autres tiroirs : trois disposés en ceinture, le dernier au-dessus, dans l’amortissement. Tous les tiroirs extérieurs, ainsi que le cylindre, sont pourvus de serrures. La puissante architecture du meuble, entièrement plaqué d’un bel acajou moiré, est soulignée de filets de laiton doré ; ce même laiton doré est utilisé pour gainer les cannelures du haut des pieds. Comme à l’ordinaire sur les meubles de David Roentgen, les pieds, dotés aux deux extrémités de robustes bronzes dorés et ciselés, se dévissent de manière à faciliter l’empaquetage et le transport. Fait rarissime, le meuble porte, sous le cylindre, à contre-parement du panneau arrière, une estampille « D. ROENTGEN », d’environ 7 cm de large, en lettres capitales. Enfin, cas unique dans les meubles de cet ébéniste, l’estampille est précédée de la marque de la jurande « JME ».

État

La grande qualité des assemblages a permis d’assurer l’excellent état du bâti et du placage à travers les ans.

Bureau à cylindre Louis XVI estampillé David Roentgen, placage d'acajou sur bâti de chêne, bronze ciselé et doré, Paris, ca 1785-1789. Copyright © 2010 Olivier Bauermeister

Bureau à cylindre Louis XVI estampillé David Roentgen, placage d'acajou sur bâti de chêne, bronze ciselé et doré, Paris, ca 1785-1789. Copyright © 2010 Olivier Bauermeister

Restaurations

Les montants arqués encadrant le cylindre présentent sur la tranche un acajou d’une variété différente de celle du reste du meuble. On peut en déduire qu’ils s’ornaient vraisemblablement à l’origine de plaques azurées en bronze doré, qui, retirées, furent remplacées par un nouveau placage d’acajou. De même, nous ne somme pas certain de la présence, à l’origine, de mains fixes sur le cylindre. Celles-ci, à motif losangique de goût Directoire, pourraient avoir été ajoutées plus tard, pour soulager la pression exercée sur la seule serrure.

Bureau à cylindre Louis XVI estampillé David Roentgen, placage d'acajou sur bâti de chêne, bronze ciselé et doré, Paris, ca 1785-1789. Copyright © 2010 Olivier Bauermeister

Bureau à cylindre Louis XVI estampillé David Roentgen, placage d'acajou sur bâti de chêne, bronze ciselé et doré, Paris, ca 1785-1789. Copyright © 2010 Olivier Bauermeister

Commentaire

David Roentgen, l’auteur du meuble le plus cher payé au XVIIIe siècle

David Roengten (1743-1807) était le fils de l’ébéniste d’Abraham Roentgen (1711-1793), lui-même ébéniste de renom et fournisseur de nombreuses principautés allemandes. Leurs ateliers se situaient à Neuwied, en Rhénanie. Brillant ébéniste-mécanicien, David Roentgen était aussi un homme d’affaires avisé. Très vite, il eut l’ambition de vendre ses meubles à Paris. Il s’y rendit donc une première fois, en 1774. Il obtint alors une commande du prince Charles-Alexandre de Lorraine, gouverneur des Pays-Bas et oncle de Marie-Antoinette. En 1779, il retourna à Paris, et cette fois accompagné d’un grand nombre de meubles de sa fabrication. Ces derniers remportèrent vite un vif succès, notamment auprès de la famille royale. Tant et si bien que Roentgen vendit à Louis XVI un grand « secrétaire en tombeau » pourvu d’une pendule et d’un jeu de flûte et de tympanon, et semblable à ceux qu’il avait réalisés pour Charles-Alexandre de Lorraine et pour le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II. Très fier de son acquisition, Louis XVI l’avait fait placer dans la pièce de la vaisselle d’or à Versailles. Ce secrétaire coûta à la couronne la somme faramineuse pour l’époque de 96 000 livres, ce qui, d’après l’historien Alexandre Pradère, en fit le meuble le plus chèrement payé durant le XVIIIe siècle. Le prix demandé se justifiait par les mécanismes installés dans le meuble, ainsi que par le haut degré de perfection des tableaux de marqueterie. Ce secrétaire échappa aux ventes révolutionnaires, mais malheureusement pas à la bêtise et à la cupidité de certains marchands. Conservé au garde-meuble national, il fut tout d’abord dépouillé de son jeu de flûte et de tympanon en 1827. Puis finalement vendu, il fut démembré par son nouveau propriétaire (dont on ignore encore l’identité à ce jour). Les panneaux de marqueterie et les mécanismes de Roentgen furent récupérés pour servir à orner d’autres meubles réalisés, dès les années 1830, dans le goût de Roentgen… Sic transit gloria mundi.

Il est néanmoins possible de se faire une idée du caractère extraordinaire inventif de ce secrétaire, grâce, d’une part, aux deux meubles similaires fournis à Charles de Lorraine et à Frédéric-Guillaume II.[1] (conservés respectivement à l’Österreichisches Museum für angewandte Kunst à Vienne et au Kunstgewerbemuseum der Staatlichen Museen zu Berlin, au Château de Köpernick à Berlin), et d’autre part, à la fascinante description qu’en a donnée le numéro du 23 mars 1779 des Nouvelles de la République des lettres et des arts que je retranscris dans son intégralité ci-après, tant elle me paraît digne d’intérêt.

Plusieurs meubles remarquables par leur marqueterie, & une table en bois d’acajou, dont le poli est si parfait, qu’il fait au tact & à la vue l’illusion du marbre, par M. David Roentgen de Neuwied en Allemagne, ébéniste-méchancien de la Reine, chez M. Brébant, marchand miroitier, rue saint Martin, vis-à-vis la rue du Verd-bois.

On ne remettra pas plus loin la notice du secrétaire que cet auteur a vendu au Roi, & qui a été promise la semaine dernière.

Cette pièce, de la hauteur de onze pieds sur cinq & quelques pouces de largeur, représente une grande commode montée d’un dessus. Le devant consiste en 7 portes sur chacune desquelles se trouve un des arts libéraux en marqueterie à la mosaïque, composée de petites pièces d’un bois dur. Chacun de ces arts est entouré d’un grouppe de figures, dessinées d’après nature, qui font connoître distinctement les attributs de l’art qu’elles accompagnent. Le fond, sur lequel il y a cette marqueterie en bois de couleur, est d’un beau gris-clair Sur la porte du milieu la sculpture est représentée sous l’emblême d’un sculpteur occupé à graver le nom de la Reine dans le piédestal d’une colonne, à laquelle Minerve attache le portrait de Sa Majesté.

La partie inférieure de cette pièce représente l’ordre dorique, celui du milieu l’ordre ionique, & celles d’en haut l’ordre corinthien. Toutes les colonnes sont faites d’une racine grise qui imite parfaitement le plus beau marbre gris.

Toutes les moulures d’architecture sont en bronze & or, & ces moulures, aussi-bien que les chapiteaux & les ornements, sont travaillés avec la plus grande précision, & dans leur ordre naturel. Quoique tous ces ornement soient attachés par un nombre considérable de vis proportionné au volume de cet ouvrage, on ne s’apperçoit pourtant ni de vis, ni de chevilles.

En commençant par la partie du bas, un seul tour de clef fait ouvrir les deux battants, & sortir d’elles-mêmes, des deux côtés, deux cassettes qui s’ouvrant aussi-tôt, font voir dix tiroirs cachés ; de sorte qu’un seul tour de clef ouvre douze parties a la fois.

En ouvrant le secrétaire dans le milieu de la piece, il se présente d’abord un petit cabinet caché par une fermeture en bois imitant un rideau, entre deux escaliers, qui cachent eux-mêmes les tiroirs pour l’écritoire & le papier, & qui s’ouvrent par un ressort, lequel faisant en même temps disparoître le rideau du milieu, découvre derriere ce rideau plusieurs cachettes propres à serrer des lettres. Ce cabinet à lettres étant recouvert de son rideau par le même ressort, un autre ressort caché dans un des ornements, fait disparoître ce cabinet en entier, au lieu duquel se présente un autre cabinet fermé d’un pareil rideau à ressort, qui étant levé à son tour, fait voir quantité de petites tablettes propres à serrer des médailles.

Le ressort caché dans le même ornement, fait redescendre ce cabinet à médailles, & revenir celui à lettres, sans que l’on y touche, ces deux cabinets ayant des mouvements différents, l’un montant & descendant, l’autre s’avançant et reculant par le seul effet dudit ressort, & sans que l’on ait besoin d’y mettre seulement la main. Chaque fois que l’on fait monter le cabinet à médailles, & reculer le cabinet à lettres, il se fait entendre un carillon qui par une sourdine mouvante avertit de l’apparition de l’une des parties cachées.

Il y a encore dans ce secretaire un coffre-fort, qui monte à l’aide d’un ressort, & qui se place fermement sur la table.

En ouvrant la porte du milieu, on trouve un cabinet à mettre des bijoux, orné de décorations d’architecture, en forme d’un sallon. Le piédestal de ce cabinet s’ouvre par un ressort, & forme de lui-même un grand secretaire à pupitre, avec plusieurs tiroirs pour écrire debout. Des deux côtés & derriere les battants, il y a encore plusieurs tiroirs & tablettes à différents usages.

Le dessus renferme une pendule revêtue de plusieurs figures & d’architecture dans l’ordre corinthien, & surmontée d’une coupole très ornée, représentant Apollon sur le Parnasse. Cette pendule exécute douze airs sur de très belles mélodies, sur un forte-piano accompagné de deux flûtes. Cette pendule, quant à sa composition intérieure & la partie musicale, est de la composition du sieur Kintzing, horloger habile, qui travaille pour la fabrique du sieur Roentgen.

L’ensemble est travaillé avec le plus grand soin & d’une précision & justesse vraiment étonnantes. Comme il se trouve à la tête de beaucoup d’artistes & ouvriers habiles, qu’il entretient dans sa fabrique, il croit devoir nommer comme un de ses meilleurs artistes, Chrétien Kraufe, qui a beaucoup contribué à la perfection de ce secretaire.

Installé à Paris, tout en conservant ses ateliers à Neuwied, Roentgen ne tarda pas à avoir des démêlées avec la corporation des ébénistes parisiens. Cette dernière parvint à l’obliger à solliciter la maîtrise. Maîtrise qu’il obtint rapidement, en 1780. Comme le souligne Alexandre Pradère, Roentgen était dès lors soumis à l’obligation d’estampiller ses ouvrages. Il est donc surprenant de ne rencontrer que très peu meubles portant son estampille D. Roentgen. Fort de ses succès parisiens, Roentgen se tourna vers le second royaume le plus puissant d’Europe : la Russie. C’est ainsi qu’en 1783, grâce à une lettre de recommandation rédigée par Grimm, qui le décrivait comme « le meilleur ébéniste-mécanicien du siècle », Roentgen s’introduisit auprès de la Grande Catherine. Ce fut le début pour lui d’une vaste série de commandes de somptueux meubles d’acajou qu’il livra tant à l’impératrice qu’à nombre d’aristocrates russes proches de cette dernière. Tant et si bien, du reste, que se créa à Saint-Pétersbourg une véritable école s’inspirant du travail du maître, sous la direction de l’un de ses anciens ouvriers, Christian Meyer.

La Révolution chassa Roentgen de France. Son stock, géré par son agent parisien, l’ébéniste Frost, fut confisqué et mis en vente. Les guerres révolutionnaires puis napoléoniennes n’arrangèrent pas les choses et contraignirent finalement Roentgen à vendre son stock en 1805. Il mourut deux ans plus tard.

L’estampille

On le sait, la production de Roentgen est rarement signée. Et lorsqu’elle l’est, c’est de manière très diverse. Certains meubles portent une signature gravée en bas d’un panneau marqueté. D’autres comportent son monogramme DR ou encore un étrange 4 (quatrième lettre de l’alphabet) surmontant un R. D’autres enfin sont pourvus d’une estampille en toutes lettres, dont, comme le souligne J. M. Greber, le texte et la graphie varient : « Neuwied Roentgen », en cursives, « DAVID », « ROENTGEN FECIT A NEUWIED » ou encore « D. ROENTGEN » (semblable à celle de notre meuble et aussi relevée sur un bureau à cylindre), toutes trois en capitales. Cette dernière semble plus rare encore. En effet, en 1989, Alexandre Pradère s’interroge : « Il est étonnant de ne rencontrer actuellement qu’un seul meuble avec l’estampille D. Roentgen. » De son coté, J. M. Greber précise qu’il n’a encore jamais rencontré d’estampille de Roentgen accompagnée du « JME ». Si l’on admet que ce meuble a bien été fabriqué dans les ateliers de Roentgen, comme le confirme la qualité d’exécution et des bois utilisés, on aurait affaire ici à un document historique unique en son genre. En outre, cette estampille permet de confirmer la datation stylistique de ce bureau qui le placerait à la fin du règne de Louis XVI, entre 1785 et 1789. En effet, l’estampille accompagnée du poinçon JME n’a pu être apposée qu’après 1780, année durant laquelle Roentgen se fit recevoir à la maîtrise à Paris. Enfin, ce bureau ne saurait avoir été fabriqué après 1789, attendu que l’ébéniste Jean-Gottlieb Frost, agent parisien de Roentgen, dut fermer sa boutique en octobre de cette année-là. Quelque temps après, le stock de Roentgen était confisqué par les Révolutionnaires et dispersé aux enchères.

Bureau à cylindre Louis XVI estampillé David Roentgen, placage d'acajou sur bâti de chêne, bronze ciselé et doré, Paris, ca 1785-1789. Copyright © 2010 Olivier Bauermeister

Bureau à cylindre Louis XVI estampillé David Roentgen, placage d'acajou sur bâti de chêne, bronze ciselé et doré, Paris, ca 1785-1789. Copyright © 2010 Olivier Bauermeister

Références bibliographiques

  • Yannick BAPT, « David Roentgen ambassadeur européen », in Drouot 2000, l’art et les enchères en France, Paris, Compagnie des commissaires-priseurs de Paris, 2000, pp. 216-219.
  • Christian BAULEZ, « David Roentgen et François Rémond », in L’Estampille-l’Objet d’art, no 305, septembre 1996, pp. 96-118.
  • Josef Maria GREBER, Abraham und David Roentgen, Möbel für Europa, Starnberg, Josef Keller Verlag, 1980, tomes 1 et 2.
  • Pierre KJELLBERG, Le Mobilier français du XVIIIe siècle, Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers, Paris, Les Éditions de l’amateur, 1989.
  • Jean NICOLAY, L’art et la manière des maîtres ébénistes français au XVIIIe siècle, Paris, Éditions Pygmalion, 1986.
  • Alexandre PRADERE, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, Chêne, 1989.
  • Pierre RAMOND, Chefs-d’oeuvre des marqueteurs, T. III Marqueteurs d’exception, Paris, Editions H. Vial, 1999.
  • François de SALVERTE, Les Ébénistes du XVIIIe siècle, leurs œuvres et leurs marques, Paris, F. de Nobele, 1985.

Références internet

Notes

[1] Le secrétaire de Frédéric-Guillaume II est aujourd’hui conservé au Château de Köpenick à Berlin. Quelques trop rares et médiocres photographies sont disponibles sur Internet, ici et .

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2 commentaire sur Bureau à cylindre Louis XVI

  1. Voilà un article qui me passionne.

    Tout d’abord parce qu’il ouvre une porte sur ma méconnaissance quasi complète de ce pan de l’Histoire qui a trait au mobilier; méconnaissance aussi, trop souvent, du vocabulaire spécifique qui l’accompagne. (Carence dans mes études …)

    Ensuite, parce qu’à ce niveau de maîtrise technique et esthétique, l’histoire personnelle de cet ébéniste nous permet de côtoyer quelques personnages incontournables de l’Histoire de son siècle.

    Aussi parce que la question de l’estampille ressemblerait à une enquête policière à connotations historiques si quelqu’un voulait se donner la peine de la mener et de la coucher sur papier : quel captivant « roman » cela pourrait donner !

    Enfin, et excusez-moi ici de terminer par une allusion à mon propre centre d’intérêt, ce problème de l’estampille me fait penser à certains détails que l’on retrouve parfois sur des documents égyptiens qui, parce qu’ils ont connu une variation, souvent infime, à un moment ou à un autre, permettent maintenant aux égyptologues de les dater avec une précision inattaquable.

    Pour toutes ces raisons, j’ai grandement apprécié le présent billet.

  2. Michael Sulzbacher

    Dear Sir,
    please notice that this Bureau is not by David Roentgen. It is a french Bureau « trimmed » with some mounts and the signature to be Roentgen. It has no original screwed in legs, no mechanic to put back the roll by drawing out the writing surface, the wrong mounts and locks.

    kind regards

    Michael Sulzbacher

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